Oliviers |
Aujourd’hui
et pour mon premier message de blog, je vais vous faire part de ma première
expérience en tant qu’oléicultrice amatrice la semaine dernière !
Tout
s’est décidé lors de notre traditionnel apéro du vendredi ! (tant de choses se
trament à l'heure de notre traditionnel apéro !) Un ami nous contait ses
exploits de la semaine, il avait ramassé des olives afin de faire bocaux, tapenade
et huile et la illumination, je me suis dis tiens, et si je découvrais une
activité à laquelle je n’avais jamais pensé : faire de l’huile d’olives !!
Il
faut dire qu'aux alentours de Pézenas, les oliviers font partie intégrantes du
paysage et qu’il serait dommage de ne pas essayer au moins une fois de faire la
sienne. Cette conversation tombait à pic, nous sommes en pleine période de
récolte pour les olives destinées à faire de l’huile !!!
Filet sous l'olivier |
Ni une ni deux, le lendemain, samedi,
le rendez-vous est pris avec mon ami afin qu’il m’initie aux ramassages des
olives : 14h : bonnet écharpe, grosse doudoune car grand vent, me
voila dans un champ d’oliviers et première impression, quel bonheur de pouvoir
travailler à l’air libre !
Il faut stipuler que je n’avais
jusqu’alors absolument jamais pensé à comment été ramassé toutes ces olives. Je
n’avais finalement comme seule vision des olives celles qui se trouvent dans
les rayons de supermarchés, en boite … ou dans nos bouteilles d’huile pour
cuisiner..
En
fait, un long filet est étendu sous l’arbre afin que les olives tombées grâce à
des peignes soient rassemblées puis mises dans des cagettes aérées, en
attendant le grand voyage vers leur destination finale, le moulin !
Les
arbres qui doivent avoir une trentaine d’années en étaient plein … une personne
dans l’arbre tape sur les branches du haut afin de faire tomber les olives
tandis que d’autres au sol aidés de peignes qui ressemblent effectivement à des
gros peignes permettant de « coiffer »l’arbre font tomber les olives ! Bien sur
tout ceci est utilisé pour une production artisanale, des machines existent
pour remplacer les hommes, elles secouent les oliviers et les olives tombent
sans effort.
En
trois heures, nous avons fait deux gros arbres … et c’était sympa, on discute,
on échange et surtout il n’y a contrairement aux vendanges ou autres activités
de récolte aucune sollicitation physique importante : bilan pas de mal de dos.
On éprouve même la sensation de soulager l’arbre qui croule sous le poids des
olives.
Le
lendemain, premier jour de ma propre récolte, me voila seule avec le matériel
prêté par mon ami : le filet (très important puisque les olives tombent de l’arbre)
des peignes manuels (c’est eux qui vont nous permettent de faire tomber les
olives), des caisses aérées et un champ d’une centaine d’oliviers laissé à ma
disposition par un autre ami, picholine et lucques, me voilà !!!!
Le premier jour a été un peu
laborieux, grand vent, -3°C, herbe gelée, seule ma labrador Bambou prenait plaisir à être dehors et
surtout à ma grande surprise à manger des olives (immangeable bien sur sans
passer dans une solution miracle…) l’après-midi le rythme était pris. Les
jours suivant de bonnes âmes charitables sont venues me donner un coup de main,
à l’unanimité on a tous pris plaisir à faire ça !
On a donc fait cette centaine d’arbres dans la joie et la bonne humeur soucieux à chaque fois du poids de nos cagettes !
La récole finit, il faut les apporter à un moulin qui va en extraire l'huile.On a donc fait cette centaine d’arbres dans la joie et la bonne humeur soucieux à chaque fois du poids de nos cagettes !
Arrivée au Moulin, j'attendais en tremblant l'annonce du Verdict tant attendu. Nous avons ramassé 270 kg, quand on sait qu’il faut à peu prés 5 à 7kg d’olives pour faire 1 litre, cela représente beaucoup d’heures pour finalement pas grand-chose mais le bonheur d’être dehors, de créer un produit sain, nature ramassé par nos petites mains, quel bonheur !!!!
Par contre, ma seule déception a été le moulin. Arrivant avec une image quelque peu idéalisée du moulin en pierre avec une roue qui tourne, j'ai été décue de voir que des machines éléctroniques ont pris place .. mais oublié les vieilles pierres, la roue, la belle boutique du "moulin" et tout ses produits du terroir m'ont consolée !
Les bouteilles vides sont prêtes, les bouchons aussi, la boucheuse est prête à fonctionner, samedi je vais récupérer
les bidons d’huile et hop mes bouteilles seront prêtes à la consommation.
Suite
au prochain épisode !
- 10 jours plus tard, j'ai récupéré les bidons d'huile d'olives au Moulin : 60 litres. Verdict, elle est excellente, huile d'olives première pression, non filtrée .... Rien à redire, les produits faits maison n'ont vraiment rien à voir avec ceux que l'on a l'habitude de consommer !
- 10 jours plus tard, j'ai récupéré les bidons d'huile d'olives au Moulin : 60 litres. Verdict, elle est excellente, huile d'olives première pression, non filtrée .... Rien à redire, les produits faits maison n'ont vraiment rien à voir avec ceux que l'on a l'habitude de consommer !
Bilan : une super expérience, le bonheur de pouvoir mettre dans ses plats et assiettes un produit fait maison, avec un goût à en faire pâlir plus d’un et des mains ultra douces !
Bref
à conseiller et à refaire l’année prochaine !
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